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Evren Lazarus Novak - Well... I'm dead

Evren L. Novak
Vampires

Ici depuis le : 12/10/2020
Messages : 2
MessageSujet: Evren Lazarus Novak - Well... I'm dead
gif chris fatigué
Evren Lazarus Novak

La mort n'est que le début d'une autre vie


Informations Civiles



Date de naissance: 22 / 12 / 1983
Âge Actuel: 35 ans
Origine: Novégien d'origine Slovène
Métier/Étude: Anciennement chercheur en biologie et animateur pour la télévision norvégienne
Statut Civile: Célibataire
Avatar: Chris Hemsworth


Informations Secrète



Je suis né(e) avec une particularité: Mon don est apparu avec ma transformation, j'ai la capacité d'entrer en frénésie facilement, ce qui décuple mes réflexes et mon analyse de mon environnement et de la situation, et avec de l'entrainement, j'arriverais à me contrôler pour m'empêcher de tuer des gens. Après, quand j'y réfléchis, je me rends compte qu'il m'est arrivé d'avoir une certaine capacité d'analyse dès que je devais faire quelque chose en urgence et mes réflexes ont toujours été plutôt bons...
Qu'aimes-tu le plus chez toi ?: Ma capacité d'adaptation et d'apprentissage.
Quel est ton style de vie ?: Avant, j'aimais mon confort. Maintenant, dormir au sec est déjà beaucoup.
Pour quel raison donnerais-tu ta vie pour sauver un être cher ?: Parce que je l'aime et qu'il compte pour moi, tout simplement.
Qu'est-ce qui fait de toi une bonne personne ?: Je ne suis plus certain d'être une bonne personne... Je culpabilise de tuer des gens, je n'en ai pas envie mais j'ai du mal à me retenir pour le moment.
Es-tu plus vacances chaude ou froide ?: froide, je viens de Norvège
Quel est ton alcool préférer ?: J'adorais la Vodka quand j'étais encore... normal.


Il était une fois



Entrée 1 du journal de bord d'Evren Novak, étudiant en biologie.

Bonjour à tous ! Je ne sais pas trop pourquoi j’ai décidé de me lancer dans cette voie, mais me voilà en train de faire un journal de bord de ma vie d’étudiant. On m’a dit que ça m’aiderait à avancer. Bon, je dois vous l’avouer maintenant, je n’en ai jamais fait, je ne sais pas du tout ce que je dois faire pour ça. J’ai vaguement demandé à Hedda et elle m’a ri au nez en me disant qu’il n’y avait rien de plus simple. D’après elle, il faut que je me présente en premier lieu et que je fasse des mises à jour régulières pour que ça soit utile. Je vais devoir m’obliger à faire cela. Heureusement que c’est une application en ligne, je pourrais le faire d’approximativement n’importe où et je serais le seul à pouvoir lire. Je n’aime pas quand on lit ce que j’écris. C’est assez personnel finalement. Oups, je vais être en retard pour mon premier cours de bio, j’écrirais la suite plus tard !

Entrée 2 du journal de bord d'Evren Novak, étudiant en biologie
 
C’est complètement débile que je ne puisse pas éditer les entrées comme je veux ! Je suis obligé d’en faire une nouvelle alors que nous sommes le même jour. J’aurais peut être pas dû appuyer sur valider... Il doit y avoir une touche pour sauvegarder le brouillon, je la trouverai ! Quoi qu’il en soit, je viens de sortir de mon cours et j’ai le prof le plus ennuyeux du monde ! J’utilise des mots en anglais pour me donner un genre, mais je ne parle pas du tout anglais, il faudrait que je m’y mette sans doute... Bah, une autre fois. Bon, où j’en étais ? Ah oui, Hedda m’a dit de parler de moi, de ma famille et tout. Pfff, pour quoi faire ? Je vais le faire quand même, mais je trouve ça inutile.

Je m’appelle Evren Lazarus Novak et je suis le fils de Vilja et Fredrik Novak. J’ai une petite sœur qui a 10 ans de moins que moi et qui se nomme Ether. Elle est adorable, mais a un peu le caractère de mon père. Je ressemble plutôt à ma mère pour ma part. Je suis né et j’ai grandi en Norvège, je suis très attaché à mon pays. Mon père est Slovène et il partage le détachement de ma sœur pour notre lieu de vie. Ce n’est pas grave, je peux compter sur la femme qui m’a mis au monde pour avoir le même enthousiasme. Mes parents sont tous deux scientifiques et se sont rencontrés sur le site de la réserve naturelle de Škocjan en Solvénie. Ma mère était venue faire des prélèvements au niveau de la faune et la flore alors que mon père étudiant le taux de minéraux dans les eaux de la rivière pour savoir s’il y avait une corrélation entre ce phénomène et l’évolution de certaines espèces d’insectes. Au départ, c’était pas très bien parti entre eux deux, mon père ne voyait pas d’un très bon œil l’arrivée de ce groupe de norvégien sur son lieu de travail. Ils avaient même failli se crier dessus quand il avait décidé qu’il ne voulait pas les voir traîner vers la rivière. Mon père peut se montrer très agaçant quand il s’y met et ça a eu le don d’énerver ma mère, un peu plus sanguine. Je me demande vraiment des fois comment ils font pour se supporter, mais je suppose qu’il y a beaucoup d’autre chose qu’ils ont en commun. Et les contraires s’attirent.

Quoi qu’il en soit, ils ont fini par tomber nez à nez près de la rivière, quand je vous disais que ma mère est une tête de mule, mais il ne dit rien. Il était sans doute beaucoup trop honteux de s’être fait prendre en train de parler à la grenouille qui venait d’engloutir son sujet d’étude. Ma mère a éclaté de rire en voyant cela et aujourd’hui encore, il est possible de voir un petit rougissement de la part de mon père quand elle raconte leur rencontre. Il lui a dit de ne rien dire et elle a accepté à une seule condition : qu’il prenne un café avec elle le lendemain. Ils ont du l’occasion de discuter et nous voilà, 2 enfants et plusieurs années plus tard. Ils s’aiment toujours autant malgré leurs petites disputes occasionnelles.

Entrée 3 du journal de bord d'Evren Novak, étudiant en biologie.

J’y crois pas ! Cet abruti de téléphone s’est éteint d’un coup alors que sa batterie est pleine... Heureusement qu’il y a une sauvegarde automatique dans ce machin. Mais je dois du coup faire une nouvelle entrée. Finalement, c’est plutôt agréable d’écrire dans un espèce de journal de bord. Je pense que je vais garder ce concept un petit moment.

YES! J’ai trouvé le fichu bouton de sauvegarde sans devoir refaire une entrée. Ça va me sauver la vie ce petit truc. Il s’est passé plusieurs jours avant le texte précédent, je n’ai pas vraiment eu le temps d’écrire plus, j’ai eu un appel urgent pour un cours. Hedda a vu une personne entrer dans le labo et une de nos expériences a disparu. Nous avons trouvé qui c’était et l’université va s’occuper de lui. Mais ne parlons plus de ça, c’est réglé et nos travaux sont maintenant en sécurité. J’en étais où ? Ah oui, je suis donc né en Norvège et j’y ai passé ma vie jusqu’à maintenant. Je ne compte pas partir, je suis très bien ici. Quand j’étais enfant, je ne voulais pas étudier en sciences comme mes parents, je voulais avoir ma propre voie, être un électron libre. Le plus ironique, c’est que je le suis alors que je suis moi aussi en science. Non, quand j’étais jeune, je voulais devenir footballer. Mais une balle en pleine tête m’a enlevé cette idée et j’ai découvert le monde de la course automobile. Je voulais devenir comme eux, filer à toute allure dans un véhicule allant aussi rapidement. Je pensais qu’avec ça, je pourrais passer la vitesse de la lumière. J’étais un peu spécial comme enfant. Comme vous pouvez le voir, je ne suis pas devenu pilote de course. J’ai renoncé aussi après le tragique accident de mon pilote favori qui lui a couté la vie. Je l’ai vu en direct à la télévision, la nounou n’ayant pas été assez rapide pour éteindre l’appareil quand elle a vu que ça allait finir en accident mortel. J’avais cinq ans et c’est le seul épisode traumatique que j’ai eu jusqu’ici. Ma mère m’a dit que j’avais pleuré toutes les larmes de mon corps en hurlant que je ne voulais plus faire ça, que je ne voulais pas mourir moi aussi. Ça m’a pas mal changé mine de rien. Je me suis rendu compte que la vie pouvait être atrocement cruelle et que j’étais chanceux au final.

Entrée 4  du journal de bord d'Evren Novak, étudiant en biologie.

Hedda se moquerait tellement de moi... Ma dernière entrée date d’il y a trois mois. Oui, cela fait trois mois que je n’ai rien écrit ici et je n’en suis pas forcément fier. Surtout que j’en suis encore à raconter ma vie. D’ailleurs, je vais parler d’Hedda aujourd’hui. Après tout, c’est grâce à elle que j’en suis là. Quand j’ai dû choisir une orientation, au début de mes études universitaires, je n’avais aucune idée de la direction dans laquelle je voulais aller. J’ai passé plusieurs entretiens avec des personnes spécialisées en orientation et tout ce qu’on m’a proposé, c’est des conneries comme concierge, réparateur d’ordinateur, comptable et j’en passe. C’est un peu par désespoir que je me suis inscrit en sociologie avant d’avoir envie de tout quitter après un mois de cours. C’était intéressant, mais ce n’est pas du tout ce que je voulais étudier. Je voulais aller plus loin, mais ce n’était pas dans les compétences d’un sociologue. Et j’ai rencontré Hedda. C’était une des nanas qui travaillaient dans le café en face de l’université et elle m’a bien tapé dans l’œil. Que ça soit son physique ou sa personnalité, je trouvais que c’était une personne vraiment plaisante. Je ne crois pas que je lui plaise vraiment, mais nous avons parlé et elle m’a parlé d’un cours qu’elle suivait. Une introduction à l’anthropologie. Elle était à la base en biologie, mais avait pris une option un peu différente en cours complémentaire. Il n’était pas trop tard pour la rejoindre dans ce cours et je le fis quand elle me le proposa, pour qu’elle ne soit pas toute seule. Je dois avouer que c’est la meilleure chose qui me soit arrivée, car cela m’a ouvert les yeux. Je voulais étudier l’évolution des êtres vivants et surtout de notre race. Pour quelle raison sommes-nous devenus ce que nous sommes aujourd’hui ? J’ai donc changé d’orientation pour aller en biologie anthropologique. J’ai eu des cours en commun avec Hedda et elle m’a présenté à son groupe d’amis, tous scientifiques. Ils cherchaient une personne de plus pour leur projet d’étude et m’ont proposé de les rejoindre. Meilleure décision.

Je travaille toujours avec eux, nous n’avons pas terminé notre projet. C’est un projet en commun avec différentes spécialités scientifiques, mais je ne peux pas encore dire sur quoi nous travaillons. On est une petite équipe de cinq personnes. Deux filles et trois hommes. Hedda et Liv puis Max, Edvard et moi. Hedda est notre chef du projet rouquine et tout doit être très carré avec elle. J’aime sa manière de travailler alors cela ne me dérange pas plus que cela. Liv est une petite brune douée en informatique qui a pris une spécialité programmation pour la science. Je ne me rappelle jamais du nom de son programme, mais en gros c’est ça. C’est la plus timide du groupe, elle est mignonne quand elle rougit derrière ses lunettes quand Edvard lui fait des clins d’œil quand il remarque qu’elle regarde vers lui. Je suis persuadé qu’ils sont amoureux l’un de l’autre et je prends souvent les paris avec Max sur qui va craquer en premier. D’ailleurs, en parlant d’eux, autant y aller. Edvard, c’est un blondinet et un peu notre futur physicien beaucoup trop zen pour Hedda. Ça la rend un peu folle et je dois dire que c’est très drôle à voir. Elle aimerait qu’il aille plus vite, mais lui a une philosophie de vie plus zen et préfère prendre son temps. Max est notre rat de bibliothèque aux cheveux noirs profonds, il a une capacité de recherche dans les archives assez rare et il étudie pour devenir historien.
C’est un peu bizarre de définir les gens avec leur couleur de cheveux, mais c’est quelque chose que j’aime bien faire.

Entrée 5 du journal de bord d'Evren Novak, étudiant en biologie.

 Liv m’a dit que quelqu’un l’avait suivi aujourd’hui, c’est bizarre. On est allé prévenir la sécurité, mais ils n’ont vu personne. Il y a eu des histoires de disparition en Norvège dernièrement, c’est vraiment étrange. Elle m’a montré un article parlant de la dernière disparition qui a eu lieu pas très loin d’ici. Elle m’a promis de faire gaffe. Sinon, le projet avance bien, Hedda et Edvard se sont presque engueulés hier, Max est allé chercher du pop-corn, mais le temps qu’il revienne, c’était déjà fini.

Entrée 6 du journal de bord d’Evren Novak, étudiant en biologie

Putain j’en ai marre de ne pas trouver ce que je cherche. Je ne sais pas comment fait Max, mais je sens que je vais tout envoyer balader. Liv m’a demandé de lui chercher s’il pouvait y avoir un lien entre les gens qui ont disparu. Nous avons du temps avant d’avoir les résultats de nos analyses alors on s’occupe comme on peut. Elle a vu une personne roder autour du campus la nuit. Nous sommes en hiver, la nuit tombe tôt et ça lui fait peur de rentrer toute seule. Edvard a proposé de l’accompagner le soir. J’ai parié qu’ils vont se mettre ensemble avec Max.

Entrée 7 du journal de bord d’Evren Novak, étudiant en biologie.

Nous avons eu les résultats de nos analyses, on peut enfin continuer. Le souci quand on travaille dans l’université, c’est qu’on soit attendre notre tour pour avoir nos foutus résultats. Edvard m’a dit qu’il avait vu lui aussi le rodeur, il semblait très intéressé par notre laboratoire, je sais pas trop quoi en penser et

Entrée 8 du journal de bord d’Evren Novak, étudiant en biologie

JE LE SAVAIS ! Max est venu me chercher en courant pour me dire qu’il avait vu Edvard et Liv partir tous les deux mains dans la main. J’ai gagné 540 kroner. On est allé voir un peu ce qu’il se passait et nous avons vu nos deux tourtereaux en train de se dire des mots doux. Max boudait tellement et je suis fier de mois. Tiens, je vais devoir m’en aller, on vient d’annoncer la fermeture des labos, c’est étrange.

Entrée 9 du journal de bord d’Evren Novak, étudiant en biologie.

Tu ne croiras pas ce qu’il s’est passé... Cela fait deux semaines que je n’ai plus écrit dans cette application parce que j’ai été obligé de travailler beaucoup plus que d’habitude. Quand j’ai quitté le labo après la précédente entrée, j’ai vu le doyen de biologie qui nous a expliqué que jusqu’à nouvel ordre, nous n’aurions plus le droit de travailler dans les labos après les cours. Hedda a protesté et il a bien voulu nous expliquer pourquoi. Ils ont retrouvé le cadavre d’une assistante non loin de là où nous travaillons habituellement. Une personne s’est introduite dans l’université et s’en est pris à cette fille. Je ne la connaissais pas, mais ça m’a beaucoup ébranlé, surtout que nous avions prévenu qu’on avait vu quelqu’un de louche qui faisait peur à Liv. Quand je pense que ça aurait pu être elle... Il faut absolument que la police mette la main sur lui. Je dois rejoindre Hedda pour notre plan pour les prochaines semaines.

Entrée 10 du journal d’Evren Novak, futur disparu ?

Tu ne devrais pas laisser tes affaires sans surveillance, Evren. Il n’y a personne qui m’a empêché de m’emparer de ton téléphone l’espace de quelques minutes. Un jour, je viendrais pour toi, blondinet.

Entrée 11 du journal d’Evren Novak, étudiant en biologie

Pffff, bravo, les mecs, vous avez presque réussi à me faire peur. Max et Edvard sont vraiment des clowns quand ils s’y mettent. Ils m’ont dit ne pas avoir touché mes affaires, mais je suis sûr que c’est eux. Personne ne les a vus, mais personne n’a vu qui que ce soit s’approcher de mes affaires. Je ne vois vraiment pas qui ça pourrait être d’autre. Je ferai plus attention la prochaine fois.

[…]

Entrée 250 du journal de bord d’Evren Novak, diplômé en biologie.

Ça y est, j’ai eu mon diplôme. Je suis assez ému. Notre projet n’est pas encore terminé, nous avons été engagés par l’université pour le continuer. J’en suis vraiment content, surtout qu’une chaine de télévision voudrait en savoir plus sur notre cheminement. Je ne sais pas trop pourquoi, mais je pense que c’est parce que le grand frère de Max travaille pour une chaine de télé. Il a dû souffler l’idée. Il va juste falloir qu’on décide qui va se présenter, ils veulent une personne et les autres ne semblent pas vraiment chauds à l’idée de passer à la télé. Moi non plus, je dois avouer. J’ai tellement peur de me planter.

Max vient de venir me voir, il en a parlé avec les autres et apparemment c’est moi qui devrais y aller. Je ne veux surtout pas ! Je sens que je vais être ridicule. Il faut absolument que j’aille voir Hedda pour lui dire que c’est impossible.

Entrée 251 du journal de bord d’Evren Novak, animateur télévision dans une émission scientifique

Alors... Vous allez rire hein. Il s’est passé presque huit mois entre ma dernière entrée et celle-ci. J’ai tout simplement oublié de passer poster des mises à jour, car il se trouve que j’ai finalement été faire l’espèce d’interview à la télé. Ça s’est superbement bien passé, je n’ai rien à dire là dessus. L’équipe était adorable avec moi, ils m’ont mis vraiment à l’aise et le producteur m’a recontacté après pour me dire que ça serait bien que je revienne faire une chronique parmi eux. Il m’a apparemment trouvé plutôt pas mal, mais Hedda m’a dit que c’était surtout parce que j’ai une belle gueule, d’après elle. Je ne me trouve pas spécialement beau, mais j’ai maintenant un contrat avec la chaine pour passer chaque semaine dans l’émission. Elle est en direct, du coup j’ai juste le travail de recherche et le passage à faire. Je travaille toujours pour le projet, mais moins que je devrais, je m’en veux un peu, mais les autres semblent s’en foutre un peu. Du coup, j’ai décidé que je m’occuperais d’aller récupérer ce dont ils ont besoin pour continuer pleinement. Et il se trouve que la semaine prochaine, je pars pour Svalbard. Je n’y suis jamais allé, j’ai hâte !

Entrée 252 du journal de bord d’Evren Novak, futur repas ?

Parfait, tout se déroule parfaitement bien. Je te félicite pour ton diplôme, j’ai hâte de te rencontrer, Evren. Je pense à toi depuis que je t’ai vu sur le campus. Ça aurait dû être toi ce soir-là et pas cette stupide assistante. Et tu sais ce qui est le mieux ? C’est que tu ne verras pas ce message avant d’être sur place, tout seul. J’ai hâte de mettre la main sur toi, blondinet.

Entrée 253 du journal de bord d’Evren Novak, animateur télévision dans une émission scientifique

… Je suis arrivée hier sur Svalbard et je n’avais pas ouvert cette application. Je n’ai pas quitté mon téléphone de la semaine, je ne comprends pas ce qu’il se passe, mais il faut que je sois prudent. Je suis seul normalement, mais l’entrée précédente est vraiment flippante. Ce n’est pas moi qui l’ai écrite, qu’est ce qu’il se passe ? Hedda pense à une mauvaise blague, mais je l’ai prévenu au cas où. Demain, je vais faire mon prélèvement pour Edvard et après je vais devoir attendre de prendre le prochain ferry dans une semaine. Je vais noter scrupuleusement ce que je vais faire et ce qu’il m’arrivera, histoire que si jamais on retrouve mon journal de bord, on sache ce qu’il se passe. Je vais essayer de dormir, la nuit porte conseil. Il y a normalement toujours quelqu’un pour garder l’île, histoire de ne pas laisser les scientifiques vraiment tout seuls. Je l’ai rencontré, c’est un jeune homme un peu bizarre qui a l’air sympathique. Je pourrais l’appeler si jamais j’ai un souci.

Entrée 254 du journal de bord d’Evren Novak, animateur télévision dans une émission scientifique

J’ai passé une excellente nuit ! Personne n’est venu m’assassiner dans mon sommeil, mais je n’ai pas vu le gardien ce matin. Je ne sais pas trop où il est, mais il répond à mes messages, du coup je suppose qu’il n’est pas loin. Je vais aller prélever les graines cet après-midi. J’ai appelé ma mère tout à l’heure pour savoir si tout allait bien, elle s’est engueulée avec mon père pour savoir qui avait raison sur je ne sais encore quel sujet. Ils sont impossibles ! Ether n’était pas là aujourd’hui, elle est en cours théâtre. Je lui parlerai la prochaine fois. Le réseau ne passe pas bien alors je ne peux pas rester longtemps et il faut plutôt froid. On est en pleine tempête de neige, comme un mois d’avril sur Svalbard, et j’ai peur de rester coincé ici. Pas que rester plus d’une semaine avec le gardien me dérange, mais il est un peu étrange.

Il traîne dans le bâtiment où sont entreposées les graines en fait, je l’ai vu quand j’y suis allé. Il m’a expliqué que la journée, il doit rester là-dedans pour surveiller que tout est bien stable. Il a voulu m’accompagner et je me rends compte que je suis assez mal à l’aise avec lui aux alentours. J’ai vraiment hâte de m’en aller. Mais les prélèvements sont faits. J’ai ce qu’il me faut, j’ai juste à attendre le ferry. En temps normal, je serais content d’être là, mais avec lui... J’irais parler à la direction du lieu pour leur poser des questions. Il m’a invité à manger avec lui ce soir, il a l’air de s’intéresser à moi, mais pas d’une manière normale. Je n’ai pas de soucis avec des hommes qui me draguent, cela ne me dérange pas, mais là, c’est différent. Il me met très mal à l’aise. Enfin bon, je verrais bien.

Entrée 255 du journal de bord de Bonjour Evren, j’ai hâte.

Il me fait de plus en plus peur, je ne connais pas son nom, car il ne me l’a pas donné, il m’a juste dit de l’appeler Markus. J’ai l’impression que ce n’est pas son vrai nom et quand j’ai vérifié, je n’ai pas vu de Markus dans la liste des employés. J’ai peur. Je crois que je n’ai jamais autant craint pour ma vie. Vivement que je rentre chez moi et que tout ça soit qu’un mauvais cauchemar.

Entrée 256 du journal de bord de J’ai presque gagné, Evren.

Cela fait une semaine que je l’évite comme la peste, je ne sais pas quoi faire du tout. Il a tenté de me faire peur l’autre jour et il veut absolument que j’aille dans la réserve avec lui. Je n’ai aucune idée de ce qu’il me veut. Il m’a dit que le bateau avait du retard à cause de la tempête. Je suis coincé au milieu de nulle part avec un homme plus que bizarre, sans moyen de fuir et surtout sans réseau, il a sauté ce matin. Pourquoi il n’y a que lui ?! Normalement, il y a plus de gens, il y a des scientifiques, du personnel. Mais là non, y a que lui. Je le sens mal ce coup-là. Si jamais il se passe quoi que ce soit, je crois que je préfère me jeter dans la mer plutôt que de le laisser faire ce qu’il veut de moi.

Entrée 257 du journal de bord de Viens ne rejoindre, Evren.

Je vais voir ce qu’il me veut. Je ne peux plus attendre. Je viens tout juste de remarquer que mon nom a été changé sur les deux dernières entrées. Je ne sais pas comment il fait, mais je sais que c’est lui. Si jamais je ne poste plus d’entrée ici, c’est qu’il me sera arrivé quelque chose. Maman, papa, Ether, je vous aime. Hedda, je suis désolé de ne pas avoir été la personne que tu aurais voulu, je me dis que notre histoire aurait pu mieux se passer. Nous sommes amis maintenant et c’est ce qui compte, mais j’ai l’impression que j’aurais pu être plus si j’avais été différent. Liv, Edvard, Max, vous êtes des personnes fantastiques. J’ai été content de vous rencontrer. Je vais enfin aller voir ce qu’il me veut, je ne peux pas rester ici sans rien dire. Il s’intéresse à nos recherches sur l’évolution de l’humain comparée aux mythes. J’ai peur que l’on soit allé trop loin. J’ai peur que ça soit un démon venu de je ne sais où. Je suis quelqu’un de cartésien, mais je n’ai pas d’autres explications. Je dois savoir qui il est. Je vous aime, Evren.

Entrée 258 du journal de bord de J’ai gagné.

Et bien, Evren, tu es bien mélodramatique. Je ne suis pas un démon, il n’existe pas. Non, je suis autre chose. Mais tu le découvriras bien assez tôt. Notre partie de cache-cache m’a beaucoup amusé, personnellement. J’aime voir mes proies courir de peur en pensant m’échapper. Mais tu ne m’as pas échappé, comme les autres. Je suis le chasseur ultime, mais je suis un peu triste que mon charme n’ait pas opéré sur toi. Quoique cela a rendu la chasse beaucoup plus enivrante. J’ai presque envie de prendre en photo ton corps inconscient pour l’envoyer à ta chère Hedda. Et pourquoi pas aussi à la douce Ether ? Tu as de la chance qu’ils ne m’intéressent pas. Non, c’est toi que je voulais. Tu ne verras sans doute jamais cette entrée, car je vais me débarrasser de ton téléphone, je n’en ai plus besoin de toute façon. C’était amusant de te le prendre pendant que tu dormais pour écrire dans ton petit journal de bord. C’est une invention fascinante cette technologie, tu m’indiquais à chaque fois où tu te trouvais, je pouvais te suivre à loisir. Tiens, et si je laissais le téléphone sur le sol là où tu vas disparaître ? J’aime beaucoup cette idée. Mais pour le moment, tu dors comme un bébé. Un bébé qui va me servir de jouet dans un jeu mortel. J’ai gagné, Evren.

Entrée 259 du journal de bord d’Evren Novak.

Espèce d’enfoiré. Je ne sais pas ce que tu m’as fait, mais je te promets que je vais te retrouver. Je me suis décidé à télécharger l’application dans un nouveau téléphone, car je sais qu’Hedda a le mot de passe de mon téléphone. Hedda, si jamais tu lis ce message, ne cherche surtout pas Markus. Il est dangereux, beaucoup plus dangereux que tout ce que nous avons pu voir jusqu’ici. Je n’ai pas encore totalement compris qui il est, mais il m’a changé et pas en bien. Je ne peux pas en dire plus, car moi même je ne sais pas. Je suis juste plus le même Evren que tu as connu. Je ne pourrais pas te dire où je me trouve, car je ne sais pas, mais je retrouverai ce connard et je lui ferai payer ce qu’il m’a fait. Je ne suis pas le premier et je ne serais sans doute pas le dernier, je dois l’arrêter. J’espère vraiment qu’il n’a pas envoyé de photo de moi que ça soit à toi ou à Ether.

Entrée 260 du journal de bord d’Evren Novak.

Je suis obligé d’enregistrer régulièrement ce que j’écris, car je ne sais pas si le téléphone que j’ai ne va pas me lâcher. Il a de la batterie pour le moment, mais je ne sais pas pendant combien de temps. C’est un téléphone que j’ai trouvé... que j’ai volé. Ô Hedda, si tu savais ce que j’ai fait pendant ces derniers mois, je m’en veux tellement. Ils ne m’avaient rien fait, je n’ai pas fait exprès, je ne voulais pas leur faire de mal. Mais quand je m’approche des gens, j’ai une irrésistible envie de les attaquer. Je ne sais pas pourquoi ! J’ai un problème, un gros problème. Je ne me souviens pas trop ce qu’il s’est passé avant mon réveil dans cette forêt. Je me souviens juste de Markus m’attaquant dans la réserve après que j’y sois allé de mon plein gré. Et après, la forêt froide, la neige qui tombait. Et elle. Une femme qui se tenait à côté de moi, pleurant et parlant anglais. Je n’ai pas compris ce qu’elle disait, mais sa voix était pressante, comme si elle parlait à quelqu’un qui lui faisait peur. Je n’ai pas ouvert les yeux tout de suite et j’ai senti des doigts m’attraper par les cheveux. J’ai reconnu la poigne, c’était Markus. Il semblait crier sur la jeune femme et je me souviens avoir ouvert les yeux à ce moment-là pour tenter de le frapper. Il m’a esquivé et s’est mis à rire en me voyant furieux. Il m’a parlé en norvégien, me disant qu’il était tellement heureux de voir que j’avais réussi à me transformer. Je n’ai pas saisi ce qu’il voulait dire par là et je crois que je me suis battu avec lui. Mais il était plus fort que moi et quand j’ai repris mes marques dans mon environnement, il n’était plus là. Il n’y avait que la femme qui me regardait avec un regard empli de terreur. J’ai tenté de lui dire que je ne lui ferais rien et elle s’est doucement calmée. La communication entre nous n’était pas simple jusqu’à ce qu’elle comprenne ma langue et se mette à la parler. Nous ne savons pas comment cela est possible, mais je dois avouer que ça a rendu la situation un peu plus simple. Elle s’appelle Harper, mais n’est plus avec moi en ce moment, elle a préféré partir de son côté.

Entrée 261 du journal de bord d’Evren Novak.

Je n’ai pas le choix de me déplacer le plus souvent possible, je sens que je suis suivi, mais je ne sais pas par qui. J’évite les villes le plus possible pour ne pas... Je n’arrive toujours pas à croire ce que nous avons fait avec Harper ni l’extase que ça m’a apportée sur le coup. Après avoir un peu discuté elle et moi, nous avons cherché à savoir où nous étions. Elle venait d’Angleterre et était étudiante à Oxford en littérature anglophone. Elle était certaine que l’on n’était pas dans son pays et encore moins dans le mien. Je suis peut-être aux États unis, je ne sais pas. Quoi qu’il en soit, nous nous sommes mis en route vers le sud, pour tenter de trouver de l’aide. C’est là que nous avons croisé un couple. Nous étions proches d’une ville du nom de Atqasuk. Ils étaient accompagnés d’un groupe d’amis et je me suis senti étrange, comme si ma conscience quittait progressivement mon corps pour entrer dans une rage profonde. Je ne me souviens pas trop de ce moment, tout ce dont je me rappelle est que quand je me suis réveillé de ma transe, les gens que nous avions croisés gisaient sur le sol dans une mare de sang. Je... Je suis incapable de me souvenir de ce qu’il s’est passé, juste que... Nous étions au milieu à ne pas savoir ce qu’il venait de nous arriver. Harper était couverte de sang et moi aussi. Je crois que nous les avons tués. Hedda, je te promets que je ne voulais pas faire ça. Tu me connais. Quelque chose d’horrible grandi en moi, je ne sais pas ce qu’il m’a fait, mais je suis un monstre. J’avais le gout du sang dans la bouche et je me sentais plus fort. Je me suis écroulé en voyant le carnage et c’est Harper qui m’a attrapé le bras pour me hurler de la suivre. Nous avons couru comme jamais je n’avais couru auparavant. J’ai perdu le compte des jours au fil de notre errance dans cette forêt, mais nous avons croisé de la civilisation, un panneau indiquant la direction de Anaktuvuk Pass puis ensuite Talkeetna. Nous avons évité les villes comme la peste, nous avions tué des gens de la manière la plus horrible possible. Nous sommes arrivés face à un océan proche de Yakutat et nous avons décidé de sauter à l’eau dans l’espoir de mourir peut-être. Enfin, c’était mon espoir, mais une fois encore Harper m’a ramené à la raison. Elle semblait s’acclimater plus facilement que moi à sa nouvelle situation.

Entrée 262 du journal de bord d’Evren Novak.

Elle m’a fait longer la côte, espérant sans doute trouver une indication du lieu où nous nous trouvions. Nous avons nagé un long moment sans ressentir la moindre fatigue. Je crois avoir compris pourquoi, mais je ne suis pas sûr. Je n’ai ressenti ni le froid ni la fatigue. Est-ce que... je suis mort ? Je crois que je délire.

Entrée 263 du journal de bord d’Evren Novak.

Je crois que je me rapproche d’une ville, il y a de plus en plus de monde sur ma route. J’erre depuis des semaines dans cette région après avoir fui vers le sud puis nagé. Enfin, je pense que c’est le sud vis-à-vis des constellations. D’ailleurs, nous sommes encore dans l’hémisphère nord, je les ai reconnus. Cela me rassure dans un sens et quand nous avons regagné la côte, à l’embouchure d’un énorme fleuve, et proche d’une fille du nom de Seiku, il n’y avait plus de neige, mais plutôt de la pluie. Harper est partie à ce moment-là en me promettant qu’elle reviendrait quand elle aura des réponses et j’ai continué seul. Je résiste un peu mieux à mon espèce de frénésie, mais il m’arrive d’attaquer sans le vouloir des gens.

Entrée 264 du journal de bord d’Evren Novak — Brouillon

Je n’ai plus beaucoup de batteries sur ce téléphone. Je vais devoir m’en débarrasser de toute façon. Je le casserais dès qu’il se sera éteint, je ne peux pas rester avec le téléphone d’une personne... décédée. J’ai vu un panneau direction une ville du nom de Forks tout à l’heure, mais j’ai surtout assisté à quelque chose de vraiment étrange. Ma peau. Au soleil, elle est bizarre. Je ne peux pas expliquer ce qu’il se passe, mais j’ai été fasciné. C’est la première fois que je vois ça et je n’ai aucun doute sur le fait que je ne suis plus ce que j’étais avant. Le téléphone va s’éteindre, je ne pourrais pas plus documenter ce qu’il m’est arrivé, il vaut mieux que j’arrête de toute façon. Hedda, ne me cherche pas, je suis dangereux. Je suis un criminel et je trouverais un moyen de m’arrêter quand j’aurais arrêté Markus. Sache juste que

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Evren L. Novak
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MessageSujet: Re: Evren Lazarus Novak - Well... I'm dead
Bienvenue, ton histoire est d’une fraîcheur. La fiche est bien complète et tout est en ordre, je te valide et t’ajoute dans le groupe « vampire »
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Evren L. Novak
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MessageSujet: Re: Evren Lazarus Novak - Well... I'm dead
Merci beaucoup :D Contente que l'histoire t'ait plu ♥♥
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MessageSujet: Re: Evren Lazarus Novak - Well... I'm dead


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